Récapitulatif des parties chantées des jours saints

Ce récapitulatif s’adresse aux schola qui, toutes, en abordant la Semaine sainte, se trouvent face à un programme exceptionnel, tant en quantité qu’en qualité.

Nous donnons ici quelques conseils sur le choix des pièces: quelles sont les incontournables, à quelles pièces donner la préférence, de telle sorte que l’énergie soit investi au mieux.

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LA MESSE VESPÉRALE DU JEUDI-SAINT

La messe est incontournable dans la plupart de ses pièces.

  • L’introït Nos autem est un classique repris plusieurs fois dans l’année.
  • Le graduel Christus factus est est aux jours saints ce que la séquence Victimae paschali laudes est à l’octave de Pâques. A ne pas manquer, sous aucun prétexte.
  • Pour le lavement des pieds, Ubi caritas et amor est le répons le plus connu, le plus apprécié et le plus abordable.
  • Offertoire : Dextera Dómini est repris plusieurs fois dans l’année et vaut en soi la peine de l’apprendre. Si le temps manque pour cela ou qu’il semble trop difficile, il est possible de prendre un motet abordable en l’honneur de l’eucharistie (Adoro te, par exemple).
  • Communion : le chant des psaumes – avec ou sans antienne – a de quoi occuper le temps de la communion, bien que les psaumes à eux seuls puissent avoir un caractère un peu rébarbatif.
  • L’hymne Pange lingua pour la procession au reposoir. Très connu.
  • Dépouillement de l’autel : il suffit de chanter le psaume XXI recto tono (toujours sur la même note).

LA FONCTION LITURGIQUE DU VENDREDI-SAINT

1e partie : les leçons. Le 1er répons se trouve sous la forme psalmodié dans la plupart des livres. Pour le second répons, voici une version à 4 voix, très abordable.

2e partie : le chant de la Passion. En certains lieux, pour le chant de la Passion, la chorale chante la partie de la Synagogue. A voir avec le prêtre. (Ce n’est qu’une tolérance, pas une règle)

3e partie: l’adoration de la Croix. Les Impropères : la plus belle partie chantée de cet office. Popule meus + la partie II (les versets « égyptiens ») sont ce qu’il y a de plus abordable. Efforcez-vous de rajouter, si possible, la partie IV (Crux fidelis avec Pange lingua), c’est beau et poignant !

4e partie: la communion. Les antiennes de communion : elles ne font pas partie des priorités, d’autant plus que cette juxtaposition de trois antiennes en trois tons différents, sans aucun psaume, est un peu déroutante. Tant mieux si vous arrivez à les chanter.

LA VIGILE PASCALE

Dans la partie des lectures, figurent les trois cantiques (Cantemus, Vinea, Attende). Ils sont tous trois écrits sur la mélodie type du mode 8 : on en connaît un, on les connaît tous les trois. Sinon, vous pouvez les psalmodier sur le ton 8 (Pour apprendre à psalmodier un trait, voir ici).

Les litanies : exécutées par 2 ou 3 chantres.

A la messe : le triple Alleluia est suivi du Confitemini Domino. Il faut enchaîner immédiatement le Confitemini Domino avec le 3e alleluia et donc ne pas faire d’arrêt entre les deux ; ce qui suppose que ce Confitemini soit pris dans le ton du dernier Alleluia.

Voici les notes à donner :

  • 1er alleluia : do dièse – mi
  • 2e alleluia : ré – fa
  • 3e alleluia : mi – sol

et l’on enchaîne sur le Confitemini, comme marqué : sol – do.

Suit le psaume 116 sous la forme d’un Trait. Le fait de le chanter sur l’air et la forme d’un Trait constitue une régression, après un Alleluia triomphal. Il n’y a pas mort d’homme si vous ne le chantez pas.

Les Laudes abrégées : le triple Alleluia en ton 6 est magnifique et connu ; comme chant d’action de grâces, c’est remarquable. Suit l’antienne Et valde mane et le psaume Benedictus. Celui-ci paraît simple, mais répétez-le, les choristes n’y sont pas habitués.

LA MESSE DU JOUR DE PAQUES

Tout est beau, magnifique, méditatif ! Le Christ revit : mettez de la vie dans les parties intermédiaires (Haec dies, Alleluia et séquence).

L’introit et la séquence sont absolument incontournables.

Une répétition avant chaque office s’impose.